Il y a tout juste un an, j’arrivais à Montréal avec mes bagages, ma maison dans un sac (ok, plus d’un…), prête pour la nouvelle aventure, la nouvelle vie qui me tendait les bras.
Les choses ont pas mal changé depuis que j’ai refermé la porte de ce chez moi / chez nous en ce 28 janvier 2014… et c’est désormais Montréal qui est mon quotidien, notre chez nous.
Mais alors, qu’est-ce qu’on en pense de cette nouvelle vie / ville ?
Un bilan plutôt positif globalement avec de jolies découvertes, une ville agréable à vivre, des marques prises rapidement, et même de vraies habitudes comme si on avait toujours été là. Et puis, des points qu’on apprécie moins, aussi, parce que, rien ne peut être tout rose, et c’est bien normal.
En me remémorant ce moment, ce départ, il y a un an, je me suis demandé comment avait été cette dernière soirée, ces derniers instants. Le jour-même, le rush avec la valise qui ne fermait pas, l’improvisation d’un second sac (ou troisième ??), les dernières choses à ranger, la course quoi ! Mais je me revois aussi la veille au soir : une dernière soirée qu’on avait accompagnée de queues de homard avec Mr MonChéri, s’offrant un dernier bon repas ensemble avant que je ne parte seule pour le début de l’aventure. Qui l’eut cru qu’un an après le homard pourrait presque être l’un de nos plats quotidien ?! (Qu’il vient de me faire remarquer !). Premières observations donc : l’alimentation !
L’alimentation à Montréal
Je pense que l’alimentation, les habitudes alimentaires, les supermarchés, les produits locaux, … étaient l’une de mes craintes. Craintes ou à priori. Ne pas trouver ce que je veux. Ce dont j’ai l’habitude. Payer cher au restaurant. Manger peu de légumes, …
De vrais à priori puisque finalement, c’est plutôt l’une de nos bonnes surprises.
Un an après, on a pris nos marques, nos habitudes, nos nouvelles adresses. (Je vous prépare d’ailleurs un petit article sur le sujet !).
Alors certes des choses me (nous) manquent (un peu) mais finalement vraiment pas tant que ça. Tout n’est peut-être pas organisé comme chez nous (en France) mais une fois que tu sais où aller, tu ne devrais pas manquer de grand chose. On trouve autant de fruits et légumes qu’on le souhaite. De la viande parfois meilleure que celle de France. Et vraiment pas plus chère. Des poissons en veux-tu en voilà, et la fameuse période du homard au début de l’été où les prix sont juste fous fous (genre 15$ pour 2 homards vivants…). On trouve aussi de la charcuterie, finalement assez abordable. Et du fromage à prix raisonnable. Quasiment en tous genres.
Bref, on n’est pas malheureux ! (Et même si je me plains des formules “brunch” qui sont ici une simple carte de plats adaptés pour le week-end, j’ai tout de même une liste de bonnes adresses où bruncher à Montréal !)
Et si on me demande si quelque chose me manque, je dirais que le seul truc est certainement les desserts type desserts laitiers / rayon frais qu’on peut trouver par millier dans les supermarchés français (Gü… mon amour !), mais pas grand chose d’autre. Ah si allez, on pourrait ajouter la vraie crème fraîche et la pâte feuilletée au rayon frais ! Mais on a même récemment dégoté une boulangerie pas si loin que ça de chez nous, qui pratique des prix raisonnables, alors, c’est sûr, on ne s’arrête pas tous les soirs pour acheter notre baguette en rentrant du boulot. Mais on fait bien avec.
Et puis, comme je dis souvent, si on venait vivre à l’étranger avec pour idée de reconstruire exactement sa vie française… quel intérêt ?!
Alors oui, quand je rentre en France, je reviens ici avec une partie de mon sac rempli de bonnes choses, mais je crois qu’au fond c’est probablement davantage pour le côté rassurant que pour la vraie nécessité.
Côté des Québécois, il ne faut pas croire qu’ils mangent si différents que cela de nous. Même si oui, ils apprécient la poutine ! (et le bacon !). Par contre, les heures des repas diffèrent. Ici, 12h pétantes, tout le monde a sorti sa boîte à lunch (et parfois même 11h30 !). Pareil le soir. 18h serait presque tard pour la plupart d’entre eux. Autant vous dire que si vous souhaitez trouver un resto en dernière minute à 21h, il va parfois falloir chercher un peu pour que le service ne soit pas terminé…
Et puisqu’on parle alimentation, j’en viens aux recettes et plus précisément aux unités de mesure qui sont différentes. Mais le pire c’est que tu n’utiliseras même pas la même unité de mesure d’un ingrédient à l’autre ! Le prix des légumes est affiché à la livre (indiqué “lb” d’ailleurs… ne me demandez pas pourquoi !). La farine se “pèse” en cup. On parle aussi de cuillères, qui peuvent être à soupe, à café, à thé, … Et on peut aussi trouver des onces ! Bref… je suis perdue ! (Et rien n’à voir avec l’alimentation mais puisque nous sommes dans les mesures… une personne va être grande de x pieds alors qu’une distance elle, sera bien indiquée en mètres… de quoi devenir fou !).
Le logement à Montréal
En un an j’ai connu 3 logements différents. Mon premier mois dans un Airbnb (petit lien de parrainage au passage pour les intéressés) assez énorme pour moi toute seule, mais dans lequel je n’étais finalement pas si mal. J’ai ensuite déménagé dans un petit studio pour 2 mois, où j’étais accompagnée de quelques souris qui venaient me rendre visite le soir… Puis 1er mai, arrivée dans notre jolie maison où nous sommes actuellement !
Au final, 3 quartiers totalement différents. Mais qui avaient tous leurs avantages. 3 logements totalement différents aussi.
A Montréal, en pleine ville, on trouve donc de tout : du “condo” tout neuf dans une tour en centre ville, avec piscine et salle de sport à l’américaine, à la petite maison individuelle dans un endroit où on ne l’attendait pas, en passant par, bien sûr, le fameux triplex, qui n’est en réalité, pas un appartement de 3 étages pour toi, mais bien un mini immeuble divisé en 3 logements, un par étage, le tout avec souvent le charme de l’ancien, pourquoi pas un mur en briques, un escalier extérieur (ou parfois intérieur), et des murs et planchers épais comme une feuille de papier. Ce qui est sûr c’est qu’un logement est chose assez facile à trouver à Montréal. Selon les critères bien sûr mais le marché est assez riche et flexible sur les conditions. Il y a beaucoup de passages et donc de départs (notamment avec les français qui n’y sont pas pour rien) et s’il est souvent dit que la meilleure période pour déménager (et donc trouver un nouveau logement) est le 1er juillet, je vous assure que c’est possible en tout temps !
De notre côté, on se rend tout de même compte qu’ici, les standards ne sont pas vraiment les mêmes que chez nous. Isolation sonore, thermique, lumineuse, … pas certaine qu’ils connaissent tout ça. Finitions approximatives. Cache misère ou même image haut de gamme mais finalement remplie de petits défauts… On est aujourd’hui ravis dans notre petite maison. On a de la place avec nos 3 chambres et 2 salles de bain. De jolies prestations (avec une douche de folie, une baignoire plus grande que nous 2 et une belle cuisine !). Un bel espace extérieur aussi (2 en vrai, puisqu’un par étage). Et on en profite bien ! Le tout pour un prix équivalent à un 2 pièces de 50m2 à Paris (et encore, pas en plein centre !) alors que nous sommes dans Montréal même (d’ailleurs ici on ne comptera pas les pièces comme chez nous mais en 1 1/2, 2 1/2, 3 1/2, etc puisque la salle de bain sera une 1/2 pièce et la cuisine, si elle est séparée, comptera pour 1 pièce à part entière.). Mais j’ai du apprendre à faire abstraction du bruit extérieur, de la lumière la nuit, des petits défauts qui m’horripilent, …
La vie professionnelle à Montréal
J’ai du le dire déjà mais ici, le vrai plus, c’est l’équilibre vie pro / vie perso (Olala je me crois dans ma boîte où on entend à longueur de temps ce warning sur le “vie pro / vie perso” que ce soit en France ou ici… au final je ne sais pas si on en parle autant ailleurs ? Bref.). Un vrai étonnement en arrivant à mon nouveau bureau il y a donc tout juste un an (moins 2 jours puisque j’avais tout de même une journée off pour avancer sur toute la paperasse de l’arrivée avant de me lancer dans ce nouveau défi !) quand j’ai vu la majorité de l’équipe se lever pour rentrer à la maison alors qu’il était à peine 17h… Improbable en France ! J’ai cru que tout le monde arrivait donc beaucoup plus tôt le matin et que la journée était simplement décalée. Mais non.
Ici, le soir, tu as le temps de déconnecter. Tu peux faire les courses, du sport, la cuisine, un apéro avec des amis, et même encore regarder un film (sans t’endormir !) après ça. Pour tout vous dire, c’est même au point que j’ai trouvé mes premières soirées vraiment très très longues… du genre à me demander ce que j’allais bien pouvoir faire pour ne pas me retrouver au lit à 21h… (Je vous rassure, après quelques rencontres, et aussi une fois la vie à 2 retrouvée, on prend vite de nouvelles habitudes, les questions sont loin derrière moi et le temps me semble désormais passer beaucoup trop vite ! Ce qui est vrai par contre c’est qu’au final, on dort tout de même un peu plus tôt ici qu’on ne le faisait en France, et pour en avoir discuté autour de moi, cela semble être un fait partagé par beaucoup !).
A côté de ça, ne vous attendez pas à prendre 10 pauses café dans votre journée de travail. Non. Ici, la discussion autour de la machine à café n’existe pas ! Jamais ! Tout comme la pause déjeuner. Alors, cette dernière arrive, parfois, mais… c’est presque quelque chose qui doit être organisé ! Les journées de travail ne sont donc finalement pas plus courtes. Simplement plus concentrées. On ne perd pas de temps ailleurs… Assez déstabilisant au début. Et puis, j’ai pris l’habitude de cuisiner 2 fois plus que nécessaire pour ranger un reste dans un tupperware que je mange rapidement face à mon ordinateur au bureau… même si j’accepterais volontiers d’aller m’asseoir 1/4 d’heure à papoter autour d’un café une fois de temps en temps…
Mais l’ambiance n’est pas tendue pour autant. Bien au contraire même. Ici, on ne connaît presque pas ce stress et ce mauvais esprit (ou mauvaise humeur) qui peut parfois peser des journées entières en France (ok en ce moment, je suis débordée, et donc stressée mais loin de nous l’ambiance pesante que cela pourrait provoquer en France).
Les week-end à Montréal
Encore plus vrai l’été que l’hiver, j’ai le sentiment que mes week-end ici sont une réelle déconnexion de ma semaine. (Les soirs l’étant généralement déjà pas mal, on est donc vraiment loin de la routine métro boulot dodo parisienne !). Certainement cet esprit station balnéaire qu’adopte la ville dès les premiers rayons de soleil qui arrivent. Et ça, c’est vraiment chouette ! L’été dernier est passé à une vitesse folle entre les balades à vélo, les après-midi au parc et les journées barbecue sur la terrasse !
On part aussi en week-end en chalet. Hiver comme été, c’est comme le loisir préféré de tout bon Québécois.
Fini par contre nos virées à l’étranger le temps d’un week-end prolongé. Et oui, ici, on est en Amérique du Nord. Les distances ne sont plus les mêmes. Tout est grand. Tout est loin. On voit du paysage Canadien (Québécois principalement !) mais ça s’arrête là. On repassera pour les week-end à découvrir d’autres cultures le temps de quelques jours. On ne peut pas dire que c’est un réel manque à date : on a plein de choses à voir ici ! Mais c’est un point qui ressort tout de même assez souvent dans les discussions. Si tu souhaites partir en vacances une petite semaine tout en changeant vraiment d’air, les destinations suffisamment proches restent finalement assez limitées.
Les vacances au Canada
Haha, le revers de la médaille justement ! Et oui on a un vrai équilibre vie pro / vie perso pendant toute l’année. On déconnecte en sortant du boulot. On passe de vrais week-end qui parfois peuvent sembler de mini-vacances. Mais les vacances justement… 10 jours en tout et pour tout ! Allez j’exagère, je dois en avoir 12… Autant vous dire que si vous souhaitez rentrer en France pour Noël, votre capital annuel est déjà dépassé ! Par contre, il paraît qu’ici cela se fait très bien de prendre du sans solde. Impensable pour moi auparavant. Je n’ai pas testé encore puisque sur cette première année… je n’ai pas posé une seule journée !
La technologie au Canada
Grand étonnement pour moi qui voyais le Canada comme partie intégrante de l’Amérique du Nord, terre natale (entre autres) de toute la technologie qu’on peut connaître. Ici, l’accès à la technologie est cher !! Téléphone portable (cellulaires) ou forfait internet… oubliez les combo défiant toute concurrence qu’on peut connaître en France. Ici, il faudra vider votre porte-monnaie chaque mois, et encore… vous n’aurez rien d’illimité !
La vie d’expat à Montréal
Comme je le disais au moment du départ, j’ai déjà vécu à l’étranger : je suis partie à plusieurs reprises pour quelques mois en Italie, quasiment 1 an à San Diego, 6 mois à New York, … bref, la vie ailleurs, je connais. Ce que je connaissais moins (voire pas) est la vie ailleurs à durée indéterminée. Non je ne sais pas quand sera la prochaine fois que je rentre en France. Je ne sais pas pour combien de temps. Ce que je sais par contre c’est que ce sera encore la course, un marathon harassant pour réussir à voir tout le monde dans un temps donné, à emmagasiner tous ces souvenirs ensemble comme pour reprendre une bouffée de cet amour, de ces amitiés, …
Mais surtout, je ne sais pas combien de temps encore je vais rester ici à Montréal. La projection est différente. Chaque jour est un de plus ici et nous sépare un peu plus de là-bas. Chaque jour nous apprend à apprécier un peu plus notre vie ici, oublier un peu plus celle de là-bas. Mais parfois chaque jour peut aussi agrandir un peu plus le manque de là-bas, la distance avec les amis, la famille, les prises de conscience sur ces gens à qui on ne parle plus, ces gens qu’on a perdus. Le manque de spontanéité dans les relations. L’absence de cette amie à qui on aimerait passer un coup de fil sur le chemin du retour du boulot parce que vraiment, la journée était pourrie. Mais oh. Wait. Il est minuit passé chez elle ! Alors ce sera pour une prochaine fois. Et puis finalement, la journée pourrie sera loin. On aura planifié l’appel. On ira à l’essentiel, au résumé des derniers jours, dernières semaines. Et puis on se dira qu’on se rappelle vite. Et le temps passera lui aussi très vite. Leur vie avance. La nôtre aussi. Et elle n’est plus vraiment la même. On ne fait plus réellement partie de celle de l’autre. Même si bien sûr, on ne s’oublie pas !
Alors oui, on se fait aussi de nouveaux amis ici. De nouvelles connaissances. Certains qui sont formidables. D’autres qui sont plus des présences nécessaires. La plupart qui sont finalement dans la même situation que nous. Dur dur de rencontrer / se rapprocher, vraiment, de gens d’ici. Nos amis sont donc ici, eux aussi, sans trop savoir pour combien de temps. Le sujet récurrent du visa, des départs, de finalement rester ou partir. Des relations à durée limitée comme si tout le monde savait un peu qu’elles prendront fin un jour, avec l’aventure de cette expatriation. Parce que oui, même si on ne sait pas combien de temps exactement, on sait que c’est temporaire.
Vivre ailleurs, loin de chez soi, loin de ses habitudes, c’est donc quelques changements mais qui font aujourd’hui partie de notre quotidien. Et puis, cela nous donne aussi l’envie de nouveaux projets, de nouvelles priorités, …
Même si on déteste notre banque, on s’habitue à jongler entre la carte de crédit et la carte de débit. A recevoir notre paye tous les 15 jours et non plus tous les 1ers du mois (même si le loyer, lui, doit tout de même être payé le 1er !). On anticipe maintenant l’addition finale au restaurant qui affichera les taxes non inscrites sur la carte, et à laquelle il faudra encore ajouter des tips. On apprend aussi à faire la queue pour monter dans le bus. A bien attendre que le feu soit au vert avant de traverser. A aller à la pharmacie pour poster notre courrier. A ne pouvoir acheter que de l’alimentaire (ou presque) au supermarché. A jongler parfois du français à l’anglais au milieu de la même phrase. Même si à côté de ça, les Québécois vont être très à cheval pour ne pas utiliser d’anglicisme. On n’entend presque plus l’accent Québécois, ou du moins, on le comprend mieux, même si certains font encore pas mal sourire. On connaît les principales expressions et on ne répond plus (ou du moins on essaye) “merci” après un “bienvenue” ! On dit bonjour en entrant dans les magasins, mais pas dans l’ascenseur ! Allez comprendre pourquoi… On ne s’étonne plus (ou presque, là encore) du facteur qui vient nous apporter un colis le dimanche (parce que c’était plus facile pour lui !) On se retourne (du moins, je me retourne) sur l’odeur de cigarette dans la rue puisqu’elle est presque rare (contrairement à sa présence constante en France !). On ne regarde plus (presque plus ?) les trottoirs dégueulasses. On ne s’étonne plus des gens en short lorsque le thermomètre passe de -20°C à tout juste 0°C. De la même façon, on apprend à ne plus vraiment faire attention à notre look pendant 5 bons mois de l’année… le besoin de chaleur l’emportant sur le reste !
Côté froid d’ailleurs… c’était ma frayeur. Le premier point que j’ai du sortir quand on m’a dit “alors tu vas dire oui ?” suite à la proposition de job que je venais de recevoir. “Non mais… ça va pas ? Il y fait bien trop froid !” Je déteste le froid… Et pourtant ! J’ai appris à vivre avec. Et même à dire que “ce n’est pas si pire”. Parce que non, finalement, le froid, ici, il n’est pas si pire ! Alors oui, parfois, au détour d’un coup de vent, il te glace sur place. Parfois, au détour d’une longue marche, par un jour particulièrement glacial, il te brûle les jambes, tu sais, là, entre le genou qui ressort de ta botte et le milieu de la cuisse où arrive ton manteau. Parfois aussi, au détour d’une tempête de neige, il t’agresse de partout. Mais globalement… on ne vit pas reclus chez nous pendant ces 5 bons mois d’hiver. On sort sans finalement en souffrir plus que ça.
Mais oui, j’ai hâte d’être sous le soleil tout de même ! D’autant plus qu’on prend finalement l’habitude de bien plus marcher ici qu’à Paris. Allez savoir pourquoi. Le week-end, on fait presque tout à pieds. Alors l’été devrait être agréable ! Les nombreux parcs de Montréal vont nous tendre les bras !
D’autant plus avec… le congé maternité qui arrive bientôt pour ma part et qui est lui aussi bien différent de ce qu’on connaît en France. Mais ça, je vous en reparle aussi ! Il paraît que je vais découvrir plein de nouvelles activités…
A suivre donc !
12 Blabla ! sur "Montreal & Moi, un an de decouvertes"
Eh oui, il y a un an tout juste qui aurait imaginé tout ça !!!! C’est une aventure magnifique :)profitez-en pleinement !
Quel joli billet ! C’est super de partager votre expérience québécoise. Je vous souhaite le meilleur pour 2015 et la suite de votre aventure !
Merci Clémentine ! Rdv dans un an pour le bilan des 2 ans ? Avec tout un tas de nouvelles découvertes d’ici là, c’est sûr !!
Ohlala … Je me retrouve totalement dans ton récit ! J’ai approximativement le même ressenti. L’alimentation ca m’effrayait terriblement et finalement … je mange mieux qu’en France ! Le froid qui n’est “pas si pire”, les relations aux autres, le manque se spontanéité, la vie d’expat et l’idée du retour qui se fera un jour mais sans trop savoir quand… En revanche, j’ai la chance d’avoir plus de vacances, dieu merci (21 jours) mais des horaires de m**** (16h 00h 5jours/7, 1 fin de semaine sur deux, la vie sociale en prend un coup …).
Toujours très agréable de te lire !
Bonne continuation
Elodie
A quand une virée sur Montréal pour qu’on se raconte tout ça de vive voix ? (Lors de tes fins de semaines free bien sûr 😉 )
Très bel article, j’aime beaucoup te lire, tu me fais voyager et m’évader un peu de cette routine … Mais déjà un an ? Ca passe vite !!
Et le problème c’est que ce “ça passe vite” on le dit de plus en plus souvent…
Tu feras toujours partie de ma vie sweetie! Et même si tu restes toute ta vie à Montréal!!
On se voit vite en mars et on s’appelle d’ici là:-))
Bonjour, mon fils part demain pour Montréal, je suis très heureuse de vous avoir lu….ça donne envie…il y a 33 ans en arrière, nous partions aux états unis avec mon mari (Greenwich, Connecticut )….notre fille est née à yale New have. …des bons souvenirs. ..Cordialement
J’espère qu’il en profitera au maximum ! Bon voyage !
Encore un très bel article !
Une amie est aussi partie vivre là-bas, elle y ai depuis bientôt 3 ans il me semble et elle en est ravie !
Certes, elle a moins de vacances, mais c’est paradoxale, elle me dit faire beaucoup plus de chose ! Elle voyage aussi beaucoup plus, elle profite des week-ends pour visiter les USA.
Moi, je rêve toujours de partir encore plus maintenant avec le climat, le caractère bien français qui règne en ce moment !
Il va falloir que je fasse le bilan des 3 ans sous peu d’ailleurs…