Petit guide des demarches en arrivant au Canada

Publié le lundi 30 juin 2014 dans MaRiNeTTe à Montréal, MaRiNeTTe voyage !  |  3 Commentaires  | Voter Hellocoton

Montréal affiche haut et fort, et ce depuis plusieurs années, les couleurs d’une ville où il fait bon vivre. Mixité culturelle, mixité de climats, ambiance sympathique, ville festive à la gastronomie variée, les français se l’arrachent de plus en plus ! Dur dur pour ceux qui se lancent désormais dans les demandes de PVT (dire que ma sister en avait fait un en 2007, sans aucun stress à la demande envoyée à l’époque par la Poste…), mais qui sont loin d’être les seuls à débarquer dans la jolie ville de Montréal. Pour ma part, je dois avouer (un peu honteusement parfois quand je lis la détresse de ceux qui se voient refuser le sésame…) être arrivée ici par une succession de hasards et non un choix délibéré et une volonté certaine quant à la ville… Mais cela ne m’empêche pas d’apprécier aujourd’hui la vie Montréalaise et de partager avec vous quelques conseils pour vos démarches à l’arrivée au Canada et pour votre installation à Montréal, puisqu’il a fallu y passer aussi ! Alors oui oui oui j’ai beaucoup traîné à écrire cet article alors que j’avais rapidement raconté les démarches à effectuer avant de quitter la France. Mais mieux vaut tard que jamais !   Près de 5 mois se sont donc maintenant écoulés depuis mon arrivée, et cela me permettra de couvrir TOUS les points, de l’arrivée sur le territoire à l’installation en bonne et due forme, puisque j’ai désormais aussi un vrai chez moi par ici ! A vos stylos, c’est l’heure de prendre des notes !

 

arrivee_canada

 

En arrivant à Montréal : Passer la douane

Vous aviez déjà tout bien préparé grâce aux conseils donnés ici pour être au top pour quitter la France alors vous arrivez à la douane sans stress. Tout va bien se passer ! Attention par contre, s’il vous faut faire la queue comme tout le monde devant le premier douanier, il vous faudra lui préciser que vous venez ici pour faire une demande de visa de travail (ou PVT, ou autre, peu importe du moment que vous ne souhaitez pas de simple visa touriste). Là, vous passerez dans une nouvelle salle d’attente (du bureau d’Immigration-Québec) dans laquelle il vous faut y prendre un ticket et attendre votre tour, déposer votre dossier au nouveau douanier qui vous attend, aller payer vos droits encore un peu plus loin (pour un visa de travail du moins – 155$CAD) avant de revenir lui montrer la preuve de votre paiement pour enfin récupérer votre sésame.   Prévoir une bonne heure voire même 2 pour ces démarches ! Sauf si comme Mr MonChéri vous êtes très chanceux et obtenez le tout en à peine 1/2 heure (comme quoi tout arrive) mieux vaut ne pas vous avoir commandé votre taxi à l’heure même de votre arrivée.    

 

Allez, maintenant, A vous le Canada !

 

Une fois sur le territoire Canadien : Obtenir un Numéro d’Assurance Sociale (NAS) ET inscription à la RamQ

Comme vous avez (toujours) bien écouté le dernier épisode pour préparer votre départ, vous avez (une nouvelle fois) avec vous les documents nécessaires (formulaire SE-401-Q-207 mais aussi votre passeport avec le dit visa obtenu en entrant sur le territoire), rendez-vous dans un bureau de Service Canada pour faire votre demande de NAS, qui vous sera notamment demandé par votre entreprise, indispensable pour travailler. Là, on vous fait remplir un rapide formulaire puis votre carte NAS arrivera par voie postale dans les 3 semaines mais vous repartirez avec votre numéro en main, ce qui est le plus important.

 

>> Service Canada à Montréal : Complexe Guy Favreau, Suite 034. 200 boulevard René Levèque Ouest, Montréal.

 

Trouver d’autres adresses pour les bureaux de Service Canada.  

 

Suite à cela, direction la RamQ pour demander une carte soleil. Attention là, il semble que tout le monde n’y ait pas le droit. Il faut justifier d’un travail sur place. Par exemple, le visa de travail qui doit mentionner le nom et l’adresse de l’entreprise pour justifier que l’emploi se fera bien sur le sol Québecois (par exemple pour ma part, l’adresse n’était pas précisée, il m’a fallu renvoyer par la suite une lettre de mon entreprise pour préciser mon lieu de travail). Mon “conjoint de fait” devra quant à lui justifier mon propre emploi et notre union pour bénéficier de sa carte soleil. Tous les détails par ici.

Il vous faudra aussi leur fournir une adresse postale pour recevoir cette dite carte qui arrive généralement elle aussi dans les 3 semaines.  Les documents justificatifs, un nouveau formulaire à remplir, une petite photo et une facture d’une dizaine de dollars plus tard et vous voilà paré pour travailler.

 

>> RamQ Montréal centre : 425 boulevard de Maisonneuve Ouest, Montréal – 3e étage, bureau 301.

 

On m’avait informée d’un très long temps d’attente pour ces démarches. En plein décalage, me lever tôt n’a pas été un problème. J’étais donc à l’ouverture des bureaux et en milieu de matinée, j’étais tranquille avec tout ça, les 2 adresses étant en plus très proches l’une de l’autre !

 

Ouvrir un compte en banque au Canada

Vous êtes en règle avec les autorités Canadiennes et avez géré les urgences du premier jour. Il va maintenant falloir penser à tous les détails de la vie courante. Notamment ouvrir un compte en banque qui, croyez-moi, relève finalement d’une certaine urgence si vous souhaitez pouvoir vivre correctement vos premiers jours / semaines, car, à moins que vous ne soyez partis avec une très grosse somme en cash ou que votre banque française vous permette des transactions à l’étranger sans trop de frais, vous serez content d’avoir une carte bleue et de pouvoir vous en servir !

 

Votre compte sera ici ouvert en quelques minutes, en présentant votre passeport et votre visa. Prévoir votre NAS. J’ai aussi présenté mon contrat de travail pour négocier les conditions mais ce n’est pas un impératif.

 

Plusieurs critères à prendre en compte dans le choix de votre banque :

L’accessibilité : 

Des frais pour retrait dans une autre banque que la votre sont ici appliqués, quelque soit la banque. Choisissez donc une banque qui est présente sur tout le territoire canadien si vous avez l’intention de voyager un peu, mais surtout qui a suffisamment de succursale dans votre ville de résidence.

 

Si vous restez à Montréal, vous vous tournerez généralement vers Desjardins ou Banque de Montréal.

Les frais : 

Sachez qu’à la différence de la France, les transactions (comme retirer de l’argent) sont toutes – ou presque – payantes au Canada. Cela peut varier entre 4$ et 25$ par mois selon le nombre de transactions que vous faites. Il peut donc être intéressant de vous rendre dans différentes banques pour demander quelles sont les conditions qui peuvent vous être offertes. Car la facture pourrait vite grimper…

 

A noter : certaines banques proposent la gratuité de ces services pour les nouveaux arrivants, durant la première année. D’autres peuvent aussi l’offrir en l’échange d’une certaine somme bloquée sur un compte épargne. Enfin, d’autres encore vont proposer des accords avec certaines banques françaises.

 

Pour ma part, la Société Générale ne propose aucun accord. Cependant, la Banque de Montréal m’offre les frais pour le forfait “transactions illimitées” durant ma première année. A renégocier fin janvier 2015 donc ! D’ici là, je suis tranquille.

 

Obtenir une carte de crédit :

Attention, ici, au Canada, la carte qu vous obtiendrez par défaut est une carte de débit. Totalement suffisante à première vue lorsqu’on ne réfléchit pas plus loin puisqu’elle permet de payer quasiment partout. Partout… sauf en ligne par exemple ! Et c’est là que je me suis vite rendue compte qu’il allait me falloir une carte de crédit quoi qu’il arrive.

Notez d’ailleurs qu’ici l’historique de crédit est un document qui peut être important. Pour ouvrir un compte en banque notamment (la blague lorsqu’on débarque !), mais aussi parfois pour louer un appartement ou encore si vous souhaitez, à terme, investir plus durablement. Je vous conseille donc de vous en procurer une quoi qu’il arrive.

 

Et cette étape peut s’avérer un peu plus compliquée puisqu’il va falloir justifier de vos hauts revenus ou alors accepter le blocage d’une somme importante sur votre compte (pas forcément évident en arrivant). Aussi, vous aurez une certaine autorisation de crédit. 500$ par exemple. Chaque paiement effectué avec votre carte va piocher dans cette réserve (qui est en réalité généralement l’équivalent de la somme que vous bloquez). C’est ensuite à vous d’aller “payer” vos factures. C’est-à-dire faire le transfert de votre compte courant (compte chèque) vers votre carte de crédit. Et attention à bien prendre l’habitude car si les 21 premiers jours sont sans frais, c’est ensuite un véritable crédit auquel s’ajoutent des intérêts…

Une fois le principe compris, ça devrait rouler ! De mon côté je paye quasiment exclusivement avec ma carte de crédit. Il paraît que cela construit mon historique de crédit ici… (et ma carte MasterCard de la Banque de Montréal me permet aussi de cumuler des Miles pour chaque dollar payé avec, dommage de s’en priver !)

 

S’abonner aux transports en commun

Histoire de pouvoir vous déplacer tranquillement, prenez rapidement un abonnement, car ici, les transports à l’unité sont relativement chers !

Actuellement, le pass mensuel (À souscrire auprès de la STM) est au tarif de 79,50$ alors que le billet unique est à 3$.

 

Pour souscrire à un abonnement, il vous faudra une carte OPUS (notre pass Navigo) qui vous coûtera 6$ (et est valable 4 ans). Dessus, vous pourrez charger toute sorte de titres de transport, des billets occasionnels à l’abonnement. Vous pouvez aussi choisir de faire la queue à tous les débuts de mois pour recharger votre pass ou bien de vous abonner à l’année auquel cas vous bénéficiez d’un mois gratuit tous les 12 mois. Pensez-y !
A noter qu’ici la recharge est faisable dès le 20 du mois précédent et que votre abonnement fonctionnera encore le 1er du mois suivant, idéal pour les retardataires…

 

A noter encore que beaucoup diront que les transports sont ici relativement chers lorsqu’on voit qu’il n’y a que 4 lignes de métro (dont 2 vraiment principales : la orange et la verte), mais sachez qu’il existe 170 lignes de bus, et qu’on s’y fait assez vite car une ligne fait généralement une rue de haut en bas ou de gauche à droite, c’est donc hyper simple de s’y retrouver contrairement à nos bus parisiens qui sont un vrai labyrinthe et que je ne prenais donc quasiment jamais…

 

Chercher un logement à Montréal

Parce que Airbnb c’est bien sympa pour le départ, mais il va tout de même falloir penser à s’installer correctement / un peu plus définitivement… Pour ma part, j’ai prolongé mon premier mois Airbnb par 2 mois dans un studio aux conditions de locations flexibles avant de vraiment savoir ce que je voulais faire. C’était un choix personnel par rapport à ma situation puisque je suis arrivée ici seule avant que Mr MonChéri ne me rejoigne. Mais sachez qu’il peut être très rapide de trouver un logement. Et ce même si la période officielle pour déménager est ici fixée au 1er juillet (et que la majorité des baux vont donc jusqu’à cette date pour redémarrer à ce même moment), de nombreuses annonces circulent un peu partout, tout le temps ! Et si je n’ai emménagé dans mon logement définitif que le 1er mai, c’est en réalité dès le mois de février que je l’avais trouvé, mais fait traîner la chose au risque de le perdre…

 

Bref.

 

Ce qui change de la France pour louer un appartement

Les prix !

Bien sûr ! Ici vous trouverez un logement pour un prix totalement dérisoire par rapport à sa surface et ce que vous auriez pu payer à Paris. Il est dit que cela augmente ces derniers temps, surtout à cause des français justement, qui sont prêts à payer un peu plus cher de par leurs habitudes.

 

Le nombre de pièces.

Attention à ne pas vous laisser tromper. Le nombre de pièce ici ne s’affiche pas comme chez nous. Ici vous chercherez un 3 1/2 ou un 4 1/2 par exemple. La salle de bain comptant pour 1/2. Mais prenez garde. La cuisine elle, compte comme une pièce entière. C’est peut-être eux qui ont raison dans le fond !

 

Les conditions de location sont aussi différentes.

Ici pas de garant, pas de caution, rarement une preuve de contrat de travail… pas d’état des lieux non plus. Bref, c’est easy. Une pièce d’identité suffit généralement pour signer votre bail et recevoir les clefs de votre nouveau logement.

 

Le contrat sera généralement d’un an. 1er juillet au 1er juillet pour les plus fréquents. Peut-être aurez-vous trouvé une sous-location pour courir jusqu’au premier juillet car si tout est plus facile ici, certains points sont tout de même plus contraignants. Tu t’engages pour une durée minimum et généralement pas question de lâcher le logement avant ça. Les départs anticipés mènent donc à la sous-location jusqu’à la fin du bail. Certains préfèrent même s’entendre avec les précédents locataires pour poursuivre la sous-location plusieurs temps afin d’éviter une augmentation de loyer. Cela paraît complexe au départ. Un peu effrayant aussi que de se dire qu’on s’engage pour une durée. Mais au final, tout le monde semble trouver un remplaçant lorsqu’il le faut… Et puis… on vient d’arriver alors, à moins que vous ne sachiez déjà que vous n’allez rester que 6 mois mais sinon, on n’en est pas là !

 

Comment trouver un appartement à Montréal ?

Sur internet, vous irez principalement sur Kijiji mais personnellement je déteste ce site pour les annonces immobilières car il en présente bien trop, dans tous les sens, pour tous les goûts, certes, mais vraiment peu vendeur… Une mine d’or tout de même, avec la majorité des annonces qui s’y retrouvent.

J’ai préféré Louer.ca ou encore le site des Pvtistes qui présente généralement des proposition pour bail à reprendre . Mais il semblerait que le best du best soit d’arpenter les rues, la tête en l’air, pour admirer les pancartes d’offres de location, le téléphone à la main pour appeler, et dégoter la meilleure offre qui n’était en fait pas encore affichée. En février, sous la neige, j’ai passé mon tour… vous me raconterez ! Mais l’idée est surtout qu’ici cela fonctionne pas mal par du bouche à oreille. Parlez avec vos collègues, vos voisins, ou même la serveuse de ce petit restaurant où vous passez votre première soirée ! Et surtout, ouvrez vos oreilles et prenez garde aux arnaques qui commencent à pulluler sur les sites pour jeunes expats, consistant souvent à vous demander de faire une avance de loyer pour vous présenter à la visite…

 

Dans quel quartier habiter à Montréal ?

Rha la fameuse question ! Un article entier devrait être dédié à la présentation des quartiers ! En attendant, j’ai envie de dire que c’est vraiment personnel. Cela va beaucoup dépendre de vos habitudes de vie et de vos envies. Si vous souhaitez un marché à proximité quitte à être plus loin du centre, ou au contraire être proche de tout ce qui bouge. Si vous souhaitez être un peu plus au calme ou avoir un surface un peu plus importante, …

 

Pour ma part, je me suis dit que dans un premier temps, pas de quartier de prédilection. Je ne connaissais pas encore suffisamment bien la ville pour cela. Ce qui m’importait alors était surtout de trouver le logement dans lequel je me sentirai bien. S’il est important d’aimer son quartier, il est aussi important d’aimer son intérieur. Souvenez-vous qu’ici l’hiver est long…

 

Un critère important qui en découle est la proximité du métro ! Pas mal de quartiers de Montréal ne sont desservis que par des bus, et si pour le coup je ne rechigne pas à m’éloigner un peu du centre ville (à Paris, on est habitués à prendre les transports en commun !) je voulais avoir un métro facilement accessible pour ne pas attendre le bus des heures dans le froid l’hiver prochain (je vous ai déjà dit que je déteste le froid ?!).

 

L’assurance habitation

Encore une différence avec chez nous : rien d’obligatoire quant à l’assurance habitation ! Votre propriétaire ne vous demandera rien. Je vous conseille cependant très fortement de tout de même souscrire à une assurance.

 

Vous pouvez demander quelques devis en ligne. Cela semble assez compliqué de négocier mais les prix peuvent pas mal varier d’une compagnie à l’autre selon votre quartier et leur quota d’assurances déjà souscrites dans le coin.

En un coup de fil la souscription est validée alors prenez votre temps avant cela de faire quelques comparatifs.

 

J’ai pour ma part souscrit à la Banque Nationale.

Sachez que si vous assurez un véhicule en même temps, vous pourrez alors bénéficier d’une offre spéciale.

 

L’abonnement Internet / téléphone

La première chose qu’il faut savoir c’est qu’il n’existe pas (ou encore très peu) d’internet illimité ici. Assez étonnant, n’est-ce pas…

Que ce soit pour votre smartphone, ou pour votre consommation internet à la maison, vous allez payer à la consommation. Retour en arrière pour nous, petits français ! On aurait pu penser que ce serait l’inverse en traversant l’Atlantique et pourtant… Ici, la communication est chère ! 

 

Internet

Bell reste le leader du marché. Vous avez également Videotron, son concurrent. Mais comme précisé plus haut, aucune offre illimitée.

Après enquête, Mr MonChéri nous a fait souscrire à une offre chez TekSavvy qui serait à priori un très bon deal rapport offre / prix. A noter au final qu’ils utilisent le réseau Bell si vous passez en sans fil et le réseau Videotron si vous souscrivez à une offre par câble. L’avantage étant que la limite de data est moindre pour un prix intéressant. Je ne regarde donc pas ma consommation que je suis loin (très loin) de dépasser !

 

Téléphone

Côté opérateurs, Fido, Rogers, et encore Bell sont certainement les plus connus. A vous ensuite de comparer les forfaits selon votre utilisation et vos besoins. A noter qu’on paye ici les appels entrants et pour pas mal de choses en option qui étaient chez nous des services classiques (affichages du numéro, répondeur, …)… et que donc la data (tout comme les appels d’ailleurs) n’est pas illimitée. 

Pour ma part, je profite d’un téléphone professionnel et n’ai donc pas fait de vraies recherches sur le sujet. N’hésitez pas à donner votre avis en commentaires pour les intéressés !

 

Quelques idées complémentaires pour finaliser votre arrivée au Canada :

  • L’inscription au registre des Français établis hors de France (auprès du Consulat de France) : Cette formalité, gratuite, s’adresse aux Français résidant dans un pays étranger, quelle que soit la durée de leur installation sur place.
  • Faire changer son permis de conduire pour obtenir un permis Canadien. A noter que le permis est ici payant annuellement, à votre date anniversaire. Ce n’est donc pas la démarche prioritaire à effectuer si vous n’en avez pas l’utilité dans un premier temps (vous pouvez conduire 3 mois sans crainte avec votre permis français).

 

Et voilà, il ne vous reste plus qu’à profiter de la vie ici !

 

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    3 Blabla ! sur "Petit guide des demarches en arrivant au Canada"

  1. Merci pour ce petit récapitulatif très complet!

  2. Merci beaucoup pour tout ces bons conseils, je note ça pour le moment où je pourrai enfin partir (et surtout quand j’aurai vraiment compris les démarches de visa lol)

    Laura,