Quand on va à Reims, on pense forcément au champagne !
On avait donc prévu la visite de caves.
On en a fait plusieurs : Pommery, Mercier, et Sanger (un lycée viticole).
Alors, à mon tour de vous expliquer comment ça marche !
Déjà, il faut savoir que la “recette” a été améliorée par le moine Dom Pérignon au 17è siècle, afin d’obtenir le champagne que l’on connaît aujourd’hui.
La région de Reims est très favorable à la production du champagne grâce à son sol en craie. Il favorise la culture du raisin et permet de garder une température constante dans les caves.
Pour le champagne, on utilise 3 cépages :
- Le Chardonnay
- Le Pinot Meunier
- Le Pinot Noir
Parce que oui, du raisin rouge entre dans la composition du champagne ! Mais le raisin noir a un jus blanc ! (à condition de ne pas laisser la peau).
Les différentes étapes :
- Les vendanges
- Le pressurage
- La fermentation
Les moûts sont placés dans des cuves et là le sucre contenu dans le raison va se transformer en alcool et notre jus va donc devenir un vin tranquille.
- L’assemblage
On “assemble” plusieurs différents vins ensemble, puisqu’à moins d’être un millésimé, le champagne est fait avec des vendanges de différentes années afin d’assurer une constance dans le goût.
Chaque année, on conserve donc une partie du vin produit par la récolte afin d’assurer la production de champagne des années futures.
- Le tirage
C’est la mise en bouteille du vin. On rajoute aussi des levures.
- La prise de mousse
Les levures vont agir pour finir la transformation du sucre en alcool mais aussi pour produire le gaz carbonique, et donc les bulles du champagne. Généralement les bouteilles sont fermées par des capsules puisqu’elles seront réouvertes par la suite.
- La maturation
On stock les bouteilles pendant minimum 15 mois mais souvent 30, à l’horizontal, dans les caves en calcaire qui restent ainsi fraîches, humides et sombres. Le champagne prend alors son arôme et ses qualités gustatives.
- Le remuage
En fait à ce moment là, il y a du dépôt qui s’est formé dans le champagne puisque les levures sont mortes, or vous savez bien qu’il n’y a jamais aucun dépôt dans une bouteille “normale”. Il faut donc trouver un moyen pour supprimer ce dépôt. Alors maintenant il existe des machines (des gros casiers automatiques) pour faire ce travail sur les bouteilles de taille “classique”, mais c’est encore assez souvent fait pas l’homme. Le procédé consiste à tourner chaque jour la bouteille d’un quart de tour dans un sens puis dans l’autre tout en redressant au fur et à mesure la bouteille afin qu’elle se retrouve au final la tête vers le bas, et le dépôt tombé dans le col. Il faut environ 6 semaines lorsque l’homme se charge de ce travail.
- Le dégorgement
Après ça on va geler le col de la bouteille afin de l’ouvrir et de faire sortir le glaçon englobant le dépôt (qui sort grâce à la pression de la bouteille). On y ajoute ensuite la liqueur d’expédition qui donnera sa particularité au champagne en déterminant le taux de sucre (champagne brut, sec ou demi sec), on rebouche, et hop, à la votre !
2 Blabla ! sur "Week-end à Reims, #2 : le champagne !"
bon ben trinquons alors ! 🙂
Oui ! A la tienne 😉
(du coup j’ai recommencé ce we… enfin, pas les “dégustations” en cave mais champagne quand meme !)