Il y a… ces au revoir

Il y a ces quais de gare, il y a ces aéroports ou seulement ces pas de porte.

Il y a ces au revoir.

Ceux qui font toujours un peu mal.

Il y a la cuisine ce matin-là. Et le paysage qui défile derrière la vitre de la voiture ensuite.

Il y a ce train qui part, cet avion qui décolle, ou juste cette porte qui se referme.

Et puis ça fait toujours un peu mal.

Il y a les valises trop pleines, les souvenirs plein la tête, les copines qui appellent et celles qu’on court voir une dernière fois.

Et puis, le temps qui file si vite.

Il y a ces “tu reviens quand” mais surtout les “je ne sais pas”.

Et ça fait toujours un peu mal.

Il y a la maison qui nous attend, notre chez nous là-bas, les gens qu’on aime aussi maintenant mais tous ceux qu’on laisse ici aussi, pourtant.

Ces derniers pour qui ça fait toujours un peu mal.

Il y a ces quais de gare, il y a ces aéroports ou seulement ces pas de porte.

Il y a ces au revoir.

Ces gens qu’on aime. Ceux qu’on laisse et ceux qu’on s’en va retrouver.

Notre maison ici et notre maison là-bas.

Ce cœur qu’on coupe encore un peu, une fois, une nouvelle fois, encore.

Et qui fait toujours mal.

Un peu. Le temps de se pendre dans les bras avant de refermer la porte sur ces jolis moments.

Et puis d’attendre la prochaine fois.