Les regarder s’apprivoiser…

Publié le mardi 26 janvier 2016 dans MaRiNeTTe maman !  |  Pas de commentaire  | Voter Hellocoton

Une grande première pour nous que de passer du temps en famille, bien au chaud dans un chalet de montagne.

 

Au plus grand étonnement de beaucoup, nous sommes rentrés de Montréal pour venir nous enterrer dans les Alpes françaises pour 2 semaines. Loin de Paris et de notre ancien quotidien, ici. Loin de nos amis avec qui on aimerait pourtant aussi partager de bons moments.

 

Mais parfois il faut choisir. Et nous avons cette fois-ci opté pour cette excellente formule afin de passer du vrai temps en famille. Avec enfants, grands parents, oncle et tantes, ainsi que la petite nièce qui a désormais bien grandit. Un grand appartement. De nombreuses chambres. Une énorme table familiale. Le genre de celles qui ont un banc – dans la largeur – pour accueillir tout le monde. Une grande cuisine. Un canapé qui fait la longueur du salon. De grands repas. Midis et soirs. Des apéros à n’en plus pouvoir. Des petits déjeuners les yeux embrumés mais le sourire aux lèvres. Du monde en cuisine. Tout le temps. Partout.

 

Et puis eux. Mister Caribou et sa petite cousine. Une première rencontre ou presque. Des regards timides échangés. Un “bébé” qui sort de sa bouche à elle, et la glace est brisée ! Les voir se courir après. L’entendre, elle, lui dire “non” sans cesse. Ou encore “laisse”. Toujours entre 2 “bébé”. Ah ça, on peut dire que la cousine n’est pas une prêteuse ! Et pourtant, elle l’étoufferait de bisous si on ne l’arrêtait pas ! Et puis, les mettre au lit tous les 2 dans la même chambre. Oser ce pari fou. Et les entendre papoter (ou plutôt piapiater) derrière la porte. Vouloir être une petite souris. Tenter d’imagine ce qu’il peut bien penser, ce qu’il comprend de tout ça. Et puis, ce qui lui en restera ?

 

cousin-cousine

 

Profiter de ces jolis moments. Vouloir le protéger. Sans pour autant trop la gronder. Essayer de lui expliquer que ce n’est qu’un bébé comme elle le répète si souvent. Le retrouver fragile sous ses grandes mains innocentes. L’imaginer plus tard, lui aussi, en grand frère. Réfléchir aux bons mots. Comment lui expliquer ? Lui rappeler à elle qu’il est encore si fragile. Lui expliquer à lui, qu’elle fait ça pour être gentille. Les laisser jouer ensemble, les voir se fâcher, pour mieux repartir.

 

Les admirer de loin, avec parfois, un moment de répit. Les surprendre à se sourire. Et rigoler aussi.

Les coucher, épuisés (nous), pour mieux espionner leurs petits bruits du matin. Et puis recommencer.

 

Et les voir grandir aussi. Beaucoup. Ensemble.

 

 

Envie de commenter ?