La Floride, c’est bien !
Seulement, pour aller où je suis, il n’y a pas de ligne directe depuis Paris. Ce qui veut dire un changement. Ce qui veut dire encore plus d’attente. Ce qui veut dire encore plus d’heures d’avion. Et ce qui veut finalement dire que le voyage total est plutôt long.
Ajoutez à ça un avion qui a une heure de retard, au départ, mais ça, à la limite, c’est presque rien, parce que le retard en question, il est généralement presque rattrapé en vol, mais aussi parce que j’avais le temps lors de ma correspondance donc… attendre dans l’avion ou dans l’aéroport… ça ne change pas grand-chose (je pensais que si, puisque je pensais trouver internet à l’aéroport de Philadelphie, mais finalement, non, point d’internet).
Par contre, ajoutez à ça une place de premier rang, celle où généralement tu es trop content de l’avoir, parce que cette place, elle a trop la classe : tu as de l’espace pour tes jambes, personne qui ne descend son siège devant toi, et une télé amovible qui pourra normalement te faire croire que tu es presque une privilégiée.
Mais tout ça, c’est sans penser au voisin énorme à côté de toi, voisin qui prend la moitié de ton siège et qui t’empêche donc d’accéder au bras de la télé afin de le remonter pour pouvoir l’allumer. Voisin que tu n’oses bien sûr pas déranger, mais qui dans ta tête te fait élaborer une véritable stratégie pour réussir à atteindre cette foutue télé. Parce que oui, un peu plus de 8h de vol, c’est tout de même bien long si tu n’as rien à faire. Alors autant en profiter pour parfaire ton anglais (ou du moins, pour te remettre un peu dans le bain) en regardant Sex and The City (spéciale dédicass à ma NY’s coloc !).
Voilà que tu savoures déjà l’instant qui va arriver, celui où, enfin, tu vas réussir à mettre en place cette télé…
Voilà que le moment arrive. Enfin, ton énorme voisin a bougé et tu en profites. Voilà que tu appuies sur le bouton “on” de l’écran. Et… c’est le drame !
Celui-ci ne s’allume pas !
Bien sûr, un avion blindé, pas moyen d’aller voir la télé ailleurs… alors tu fermes les yeux, dégoûtée… en espérant que le temps passe plus vite ainsi ! Mais que neni… Tu réussis juste à attirer l’attention de ton énorme voisin qui à la fin du voyage t’annonce dans son magnifique anglais que tu es vraiment « super great » pour avoir si bien dormi, jusqu’à l’équivalent de 18h, heure française… Si seulement…
3 Blabla ! sur "Un long voyage"
eh oui les vacances ça se mérite :))))))))))))))))
Ah, je compatis, je déteste l’avion !! J’ai tellement peur que je suis obligée de prendre des comprimés contre le stress… J’espère que t’as quand même fait un bon voyage 😉
Ah oui, j’oubliais : en plus de tout ça, je déteste moi aussi ! Et du coup, une raison de plus pour ne pas avoir envie de rentrer !