Des discussions qui datent d’une éternité. Une certitude planante au fond de nous. Depuis longtemps. Des mois. Des années même. Plus pressante. Plus intense. Plus certaine. Même si totalement incertaine. Jusqu’à l’annoncer, pour enfin se sentir engagés et ne plus pouvoir reculer.
Et puis, les mois ont filé. Et on aurait presque oublié. Comme si de rien n’était. On a profité de notre été. Cet été. Le dernier. Ici. Au Canada. À Montréal. Dans cette maison qui a vu naître nos enfants. Nous a vus devenir parents, et construire une famille. Dans cette rue qu’on a tant parcourue. Dans ce quartier qui nous a si bien adoptés. Dans cette ville qui brille. Dans nos cœurs et dans la vie.
Oh non, crois-moi, la décision n’est pas si facile. Et si les “pourquoi ?” s’enflamment, les débats s’emballent. Autant de pour que de contre. Autant d’amour, qu’aucune haine. On sait (parfois) pourquoi on rentre là-bas. Souvent moins, pourquoi on part de là.
Mais c’est comme ça. On s’en va. Le vague à l’âme. Mais l’esprit tranquille. La décision est prise.
Il y a 2 semaines, les déménageurs visitaient la maison, faisant l’inventaire de ce que je ne suis pas prête à laisser disparaître. (Si seulement j’étais prête…) Hier soir, je cliquais finalement sur le bouton, confirmant la chose “pour de bon” et posant la date finale. Aujourd’hui, il me faudrait acheter ce fameux vol, en aller simple. Celui qui nous renverra “chez nous”. Alors que chez nous, temporairement, il n’y aura plus vraiment.
Voilà, c’est décidé. Le Canada, pour nous, c’est terminé. Encore quelques jours à faire ici. Quelques jours à vivre pleinement aussi. Des souvenirs à la pelle, on en a déjà plein la tête. Mais il nous reste les derniers, à emmagasiner. Comme une bouffée d’oxygène, avant de plonger, les yeux fermés. Parce qu’après ça, il ne restera plus qu’à rêver, pour créer la vie comme on la voudrait, pas vrai ?!
Bientôt les déménageurs videront la maison. Et on montera dans cet avion. Et si la nostalgie nous envahis, parfois un peu trop ces temps-ci, allez dis, promis, une fois là-bas, on ne regrettera pas ?!
6 Blabla ! sur "Et puis partir…"
J’imagine à quel point çà peut être difficile de quitter un lieu qu’on a chéri et qui est le témoin de nos bonheurs et joies, de nos mésaventures aussi, des coups durs, des réussites et de quelques échecs ! Courage mais en même temps, si vous quittez un endroit aimé c’est pour quelque chose de plus exaltant aussi, non ! Bises.
En vrac le bonheur, l’amour la famille … c’est ça l’essentiel. Tant qu’ils sont présents, on est les plus forts du monde, n’importe où dans le monde.
Vous avez vécu une magnifique expérience que vous avez partagé pour notre plus grand bonheur … merci.
Quel joli chemin, pavé de petites joies, de craintes et surtout de grands bonheurs tu as parcourus … je me rappelle la jeune Marinette de Danette si pleine d’entousiasme qui est devenue une jeune maman débordante d’amour.
Je te souhaite pleins de nouveaux bonheurs dans cette nouvelle vie.
Bises
Sylvie B.
Bienvenue chez toi !! Je comprends ce déchirement, c’est une très belle part de ta vie que tu vas laisser, mais ce n’est que pour mieux y revenir en vacances et pourquoi pas définitivement plus tard ? En tout cas, bon retour
ton article m’a rendue triste, non que je sois triste que tu reviennes vers nous mais parce qu’il transpirait ta tristesse.
qu’elle est la cause de ce départ?
simplement le fait que vous l’aviez voulu au départ ? ou la nostalgie de chez nous?
En tout cas toute une vie a recommencer; il restera de la bas ton blog et comme tu dis les souvenirs. C’etait en tout cas une experience a faire et tu as osé le faire . tu vas je le souhaite retrouver ta place au sein de Danette avec une multitude d’idées nouvelles et cette experience acquise au sein de tes 3 années la bas ; bon courage à vous deux et je croise les doigts
Hello Marine! Je suivais ton blog depuis quelques années (en fait depuis que j’ai appris que j’étais enceinte de ma fille aînée il y a 4 ans).
Avec nos deux filles maintenant nous pensons rentrer en France avant l hiver prochain. Alors je me demandais comment tu trouvais votre retour?!
Et je vois que tu n’écris plus sur ton blog… plus le temps je suppose!
Merci !
Domitille
Pourquoi as-tu arrêté de bloguer?